cycle

Quelle différence cela faisait-il d’être prisonnier du paysage ou d’une université ?

J’passe par les manifs d’inflation au passage des brokers

Je sens la convulsion de ma peau, le picotement de la plante de mes pieds.

C’est un signe que quelque chose ne va pas

Un mot c’est trop

arbre, pierre et pierre,

L’ombre est une main qui pense que le monde devrait être débarrassé des choses

Quelle place faut-il laisser dans ces deux mètres pour que l’analyse du corps rencontre la limite du langage ?

Que ce soit la semelle du fouet

Si vous avez souffert d’hypertension artérielle héréditaire

La date laisse sa place à l’agitation intemporelle et intemporelle

ombre à ombre

veine par veine

Il t’a suivi jusqu’à ce rêve

J’passe par les manifs d’inflation au passage des brokers

Une grosse voix demande au carrefour

La vidéo est-elle plus destructrice ou la bombe atomique ?

Quand le Christ vient, c’est comme s’il devait vendre sa croix aux enchères

Le son du métal qui résonne dans les dents en or

et moisissure qui démange dans les lobes des oreilles

Le destin d’une génération arrivée trop tard

Ni cinéma ni fête dans l’histoire

ruée exploratoire avec présence différée

Des milliers de personnes viennent et des milliers de personnes partent

Et personne ne se souvient de personne

Le son n’est pas ce que vous entendez

Le chien est ravi du silence et le voleur écoute la lune sur le haut toit

La langue est-elle plus chère maintenant ou la bouche ?

qui a pratiqué mille fois le chemin de pierre de la bouche

Le son qui casse

Le mot qui s’envenime

Les phrases sont ponctuées

La vieillesse ou un enfant qui se tue

Le sens devient clair

Le chien qui tombe dans le marais salé et…

Ce sel est tombé tout seul

Ce n’est pas contre l’opinion d’Olwal al-Bab que la lune a changé de couleur

Ou la nuit sonnait comme la liberté

La craie blanche montre la place de ta tête

Depuis combien d’années êtes-vous assis ici

Et ton refus a été rejeté

sur le mur

Ou peut-être qu’il reste une partie de votre soumission

Une phrase incomplète

Et cette impatience que rien ne calme

Dans l’inflammation, les portes qui s’ouvrent et les portes qui se ferment

Des livres qui s’ouvrent et des mains qui se ferment

Des mains qui lancent des pierres et des étourneaux qui sautent des arbres

Des arbres qui poussent

Des bouches qui s’inclinent

Langues muettes

Son muet et vision muette et sommeil muet

et tout

qui s’accumule

rafales

Un rêve qui se brise en morceaux

Une université qui se dissout dans une prison et une perspective qui s’effondre

Le sommeil qui se brise dans l’œil et l’œil qui devient un clou en pointe

et pointe

Mang reste dans un coin du bol de tête qui continue de rouler

Il roule

Il roule